Méthode simple pour identifier les tuyaux en acier inoxydable

Premièrement, test magnétique
Le test magnétique est la méthode la plus simple pour distinguer les tubes en acier inoxydable austénitique recuit de ceux en acier inoxydable ferritique. Les tubes en acier inoxydable austénitique sont amagnétiques, mais ils développent un léger magnétisme après écrouissage à froid sous forte pression ; l’acier au chrome pur et l’acier faiblement allié sont, quant à eux, fortement magnétiques.

Deuxièmement, le test au point d'acide nitrique
Une caractéristique notable des tuyaux en acier inoxydable est leur résistance intrinsèque à la corrosion par l'acide nitrique concentré et dilué. Cette propriété permet de les distinguer facilement de la plupart des autres métaux ou alliages. Cependant, les tuyaux en acier à haute teneur en carbone 420 et 440 présentent une légère corrosion lors des tests de corrosion à l'acide nitrique, et les métaux non ferreux se corrodent instantanément au contact de l'acide nitrique concentré. L'acide nitrique dilué est quant à lui très corrosif pour l'acier au carbone.

Troisièmement, le test au sulfate de cuivre
Le test au sulfate de cuivre est la méthode la plus simple pour distinguer rapidement l'acier au carbone ordinaire des tubes en acier inoxydable. La concentration de la solution de sulfate de cuivre utilisée est de 5 à 10 %. Avant le test, la zone à examiner doit être soigneusement dégraissée et exempte d'impuretés. Une petite surface doit être polie avec un chiffon doux, puis la solution de sulfate de cuivre est déposée goutte à goutte sur cette surface à l'aide d'un compte-gouttes. L'acier au carbone ordinaire ou le fer formeront une couche de cuivre métallique en surface en quelques secondes, tandis que la surface du tube en acier inoxydable ne présentera aucune précipitation de cuivre ni la moindre coloration cuivrée.

Quatrièmement, le test à l'acide sulfurique
Le test d'immersion dans l'acide sulfurique permet de distinguer les aciers 302 et 304 des aciers 316 et 317. Les bords de coupe de l'échantillon doivent être finement polis, puis nettoyés et passivés dans de l'acide nitrique (densité 1,42) à une concentration volumique de 20 à 30 % et à une température de 60 à 66 °C pendant une demi-heure. La solution d'acide sulfurique utilisée pour le test est à 10 % volumique et chauffée à 71 °C. Immergés dans cette solution chaude, les aciers 302 et 304 se corrodent rapidement et produisent de nombreuses bulles. L'échantillon noircit en quelques minutes. En revanche, les échantillons d'acier 316 et 317 ne se corrodent pas ou réagissent très lentement (aucune bulle n'est produite) et leur couleur reste inchangée pendant 10 à 15 minutes. Pour une comparaison plus précise, le test peut être réalisé en effectuant simultanément un test avec un échantillon de composition connue.

Cinquièmement, le test à l'acide chlorhydrique
Le test à l'acide chlorhydrique permet de distinguer les tubes en acier à faible teneur en chrome (403, 410, 416 et 420) de ceux en acier à plus forte teneur en chrome (430, 431, 440 et 416). Dissolvez des quantités égales de déblais dans une solution d'acide chlorhydrique à 50 % (v/v) et comparez l'intensité de la coloration. L'acier à plus forte teneur en chrome présente une couleur vert foncé. Introduisez quelques grammes de déblais dans chaque tube à essai, puis ajoutez une quantité égale de solution d'acide chlorhydrique à 40-50 % (v/v). Après 3 minutes, la solution évolue comme suit.
1.302 réagit assez rapidement et la couleur de la solution est vert-bleu clair.
2.303 (se) dégagera une odeur d'ail et la couleur de la solution sera ambre clair.
3.410 réagit fortement et la couleur de la solution est plus foncée que celle de la solution 302.
L'acier 4.416 réagit rapidement et dégage une odeur d'œufs pourris ; la solution est d'un vert foncé trouble. Les aciers 301, 304, 310, 316 et 347 réagissent à la solution acide de façon similaire à l'acier 302, prenant lentement une couleur vert-bleu clair, mais sans l'odeur d'ail.


Date de publication : 17 juin 2024